Depuis quelques jours, les gilets jaunes protestent contre les taxes par un blocage du pays, Peut-être est-il temps de proposer une voie de développement crédible et concrète à ce problème?
Récapitulons les paramètres à prendre en compte :
- Indépendance énergétique du pays
- Maîtriser le dioxyde de carbone dans la biosphère
- Baisser le coût des transports pour les rendre abordables
Donc, dans un premier temps, voyons ce que propose le gouvernement : augmentation des taxes sur le gasoil et l'incitation à l'électrique. L'électricité provenant du nucléaire, il est vrai qu'en soi cette énergie est plus neutre d'un point-de-vue bilan carbone, mais la volonté de sortir du nucléaire invalide cet argument. De plus, la création d'un véhicule électrique produit plus de rejet de dioxyde de carbone. Comptons aussi que les matières premières, comme le cobalt contenu par les batteries, sont extraites au Congo par des enfants à la limite de l'esclavage, transférées par le Rwanda via des milices à la limite du groupe terroriste, et que bien souvent, le tout est fabriqué en Asie du sud-est, ce qui risque en fin de compte de ne pas améliorer ni l'emploi ni le bilan carbone.
La solution pour améliorer le tout est pourtant évidente, mais personne ne semble l'aborder : les biocarburants ! Produire des huiles pour remplacer le gasoil, ou de l'éthanol afin de remplacer l'essence, nous assurerait l'indépendance énergétique, le dioxyde de carbone produit par ces carburants provient de plantes l'ayant elles-mêmes capté dans la biosphère via la photosynthèse, donc nous ne rejetterions plus de nouveau carbone fossile dans l'atmosphère, voire même, comme la totalité de la matière organique ne serait pas convertie en carburant, une part du dioxyde de carbone serait captée pour une période assez longue. Ces biocarburants peuvent être produits en France, ce qui permettrait d'assurer l'indépendance énergétique tout en diminuant le taux de suicide chez les agriculteurs (un suicide tous les deux jours).
À terme, le coût serait moindre que l'essence, et l'activité pourrait permettre de relancer un peu le pays, de créer un peu d'emploi, et donc de baisser la taxation. Auriez-vous souhaité qu'un parlementaire y pense ? Eh bien il aurait fallu voter pour moi !