Après les déboires électoraux les différents partis de droite sont dans une situation assez délicate et jouent leur survie. Une seule solution : La reconstruction, un programme commun et des alliances. Que peut-être l'aspect de cette future droite? Le parti chrétien démocrate (PCD) envisage un programme commun avec Debout la France (DLF) et le Mouvement pour la France de Philippe de Villiers. Le but est de fédérer tout ce qui est entre le Front National et Les Républicains, avec qui le divorce est actée.
Rappelons les paroles de Jean-Frédéric Poisson : « Je ne suis pas rentré en politique pour faire gagner la gauche ou le Front National. » Les quelques voix, comme celle de Christine Boutin, qui ont appelé à voter pour Marine Le Pen, ne constituent en aucun cas un ralliement, une alliance où un projet commun ; le seul but était de faire un barrage à Macron, tout en considérant que le pronostique des législatives aurait été plus favorable en cas de victoire de Marine Le Pen.
Du coté de DLF, le projet est de mettre en place une grande alliance incluant Les Républicains et le Front National. Cette utopie est irréalisable, en considérant d'une part l'incompatibilité entre LR et le FN, de l'autre le résultat catastrophique du ralliement au FN de Nicolas Dupont-Aignan lors de la présidentielle. De nombreux militants ont abandonné le parti, à l'image de Ludovic Lussiez, ancien responsable DLF dans le Nord, qui fut tellement contrarié de ce ralliement qu'il est lui-même allé arracher ses affiches de campagne pour les législatives. De plus, le FN n'a pas renvoyé l'ascenseur, en allant jusqu'à présenter un candidat dans la circonscription de Nicolas Dupont-Aignan.
Parmi les petits partis de droite, nous noterons la débâcle de l'« Union Patriote » pour les législatives. Cette union, regroupant le parti de la France (PDF), Civitas, l'Alliance Royale et certainement d'autres, avait un triple but :
- Éviter la concurrence électorale
- Faire baisser les coûts des bulletins de vote
- Augmenter les chances d’obtenir 50 candidats à 1%, et ainsi obtenir du financement publique.
Cette union, qui n'avait pourtant qu'une visée technique, a pourtant été à la source de tensions. Des responsables de l'Alliance Royale n'ayant pas supporté d'être en coalition avec des mouvements comme Civitas ou le PDF ont donc décidé de quitter le mouvement.
Un label avec programme commun peut aussi avoir son intérêt. Par exemple, le label « Force-Vie » lors des élections européennes a permis de faire travailler ensemble certaines personnes partageant des convictions, cependant certains se sont fait exclure de leur formation d'origine à cause de ce ralliement.
Quoi qu'il en soit, tout le monde à droite est d'accord pour sortir du combat des chefs, cependant chacun veut que cette réorganisation s'organise selon le modèle que lui-même souhaite.